Bien que le psychomotricien soit un auxiliaire médical travaillant sur prescription médicale du médecin (comme le kinésithérapeute, l'infirmière ou l'orthophoniste), les soins ne sont pas pris en charge et remboursés par la sécurité sociale.

 

Malgré tout, des aides financières existent. Voici les organismes à solliciter :

 

LES MUTUELLES :

 

De plus en plus de mutuelles remboursent un certain nombre de séances de psychomotricité ou un montant annuel (pack prévention santé). Certaines remboursent totalement ou partiellement les séances, d'autres proposent un forfait annuel ou encore ne remboursent que le bilan psychomoteur.

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Le psychomotricien peut établir des factures ou devis de séances en vue d’un remboursement.

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Lorsque votre mutuelle ne rembourse pas la psychomotricité : Toutes les mutuelles ont une commission de recours amiable pour les dépassements d’honoraires, pour les auxiliaires de la médecine comme les psychomotriciens. Il faut donc établir un dossier de recours. Plusieurs intitulés sont possibles : commission de recours amiable, allocation d’entraide, enveloppe solidarité, fond social… La mutuelle demande différentes pièces à joindre comme : la prescription médicale de l’examen psychomoteur et/ou de séances de psychomotricité, le compte-rendu du bilan psychomoteur, une facture, éventuellement d’autres comptes rendus médicaux. Si le dossier est accepté, la mutuelle peut octroyer un forfait.

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LA CPAM :

 

L’action sanitaire et sociale de l’assurance maladie peut permettre de bénéficier d’une aide financière ponctuelle appelée prestations extra-légales. Elles sont possibles pour permettre, lorsque les soins sont médicalement justifiés, de faire face aux dépenses non remboursées ; mais sont généralement soumises à condition de ressources.

Un formulaire est à réclamer à votre centre de sécurité social. Un dossier doit alors être constitué des différents comptes rendus médicaux et paramédicaux, scolaires, devis, factures, justificatifs de salaires…

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Cliquez sur ce lien pour les démarches d’aides financières individuelles.

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LA MDPH (Maison Départementale des Personnes avec Handicap) :

 

La reconnaissance des difficultés de l’enfant par la MDPH permet d’obtenir une aide financière pour les séances de psychomotricité. En fonction de la pathologie (Trouble Neuro-Développementaux (TND), trouble du développement de la Coordination (TDC dit dyspraxie), dyslexie (avec un diagnostic établi par une orthophoniste), dysgraphie, retard psychomoteur, troubles du comportement et de la relation à autrui , handicaps moteurs, psychiques et mentaux, TDAH (Trouble Déficitaire de l’Attention avec/sans Hyperactivité)), les parents constituent un dossier (comprenant les comptes rendus des différents bilans ainsi qu’un devis annuel du psychomotricien) pour une allocation AEEH (Allocation d’Éducation de l’Enfant Handicapé). 

Lorsque le handicap est reconnu, l’allocation est versée par la CAF. Celle-ci permet de couvrir tout ou partie des frais liés aux soins de psychomoteur. L’allocation reversée sera proportionnelle au degré de handicap reconnu.

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LES PCO (plateforme de Coordination et d’Orientation) :

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L’intervention précoce est une des mesures phares de la stratégie nationale pour prévenir et traiter au plus tôt les troubles du neuro-développementaux (TND). Elle repose notamment sur la mise en place, par les agences régionales de santé, de plateformes d’orientation et de coordination capables de proposer aux familles, dès les premiers signes d’alerte, une aide financière pour une prise en charge adaptée à leur enfant âgé de 0 à 6 ans.

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Consulter le guide ci-dessous pour plus d’informations :

https://handicap.gouv.fr/IMG/pdf/disa-dicom_reperage_tnd_a5_papier_v13juin19.pdfs